• Nom et Enseignements de ... Chap.15 - Femme, Conscience

    Les « Douze »

     

    Hist. Nom : Jésus le Nazôréen – Ses Enseignements

     

     

     

     

    Dernières phrases du chapitre précédent

     

    Après la construction de ce second Temple les premières décennies les humains formant le peuple d’EL-SHADDAÏ respectèrent le contrat qui existait entre eux et leur Dieu. Mais les mauvais démons revinrent vite au galop, en particulier l’idolâtrie, alors EL-SHADDAÏ abandonna son peuple comme celui-ci l’avais abandonné. Le Pays, la Palestine fut tour à tour  sous le joug de la Perse, puis de la Grèce, puis de l’Égypte et enfin de Rome.

    Je viens de vous conter rapidement l’histoire du « Peuple » d’El-Shaddaï jusqu’à l’arrivé du dernier conquérant, celui au pied d’argile, dans la vision de Daniel.

    Nous sommes au IV, IIIème siècle antérieur à Jésus le Nazôréen. Très vite après la fondation de la ville portuaire d’Alexandrie en 331 av. l’EC., par Alexandre le Grand, la diaspora juive s’y développe fortement, en particulier autour du Palais Royal à un point tel que deux des cinq quartiers  de la cité sont déjà pris par les descendants d’Abraham, ce qui n’est pas exacte, mais qui n’est pas faut non plus si l’on considèrent que tout le peuple hébreu vient de la descendance de Jacob.

     

     

    Chapitre N° 15

     

    La Septante, les Douze

     

    Démétrios de Phalère philosophe grec, expatrié à Alexandrie en 307 av. l’EC est le fondateur de la Grande Bibliothèque., de la dite cité, péripatéticien et écrivain il fut l’élève d’Aristote et de Théophraste ainsi qu’ami de Ménandre.

    Sous Ptolémée Ier, à l’instigation de Démétrios de Phalère, la Grande Bibliothèque d’Alexandrie vue le jour en 288 av. J-C., abritant une Université et une Académie. La Bibliothèque fut finie et ne commençât à fonctionner que sous le règne de Ptolémée II Philadelphe, qui, selon Épiphane, aurait demandé « aux rois et aux grands de ce monde » qu'ils envoient les œuvres de toutes les catégories d'auteurs et aurait fixé un objectif de cinq cent mille volumes et rouleaux.

    En réalité, quelques années après la fin de sa construction, la Grande Bibliothèque possédait déjà quelques trois cent mille livres et rouleaux originaux de toute l’histoire antique des pays du Bassin Méditerranéen et autres. Les livres et rouleaux étaient copiés par des érudits qui métrisaient parfaitement la langue du pays et le grec, les originaux étaient conservés à la Grande Bibliothèque et la copie restituée au pays d’origine.

    En 281 av. l’EC., toujours sous le règne de Ptolémée II, la Grande Bibliothèque possédait déjà un nombre important de rouleaux, codex, contant l’histoire Antique de tous les Empires passés, mais ne détenait aucun écrit de l’histoire des hébreux qui vivaient dans un tiers de la ville d’Alexandrie et près du Palais Royal.

    Démétrios de Phalère suggéra au Pharaon Ptolémée II d’ordonner la traduction en grec de tous les Livres Sacrés et narrations profanes des israélites. Ce ne fut pas chose facile car les Rouleaux Sacrés se trouvaient au Temple de Jérusalem sous la garde des Prêtres. L’histoire conte qu’il fallut plusieurs aller retour Alexandrie, Jérusalem avant que les humains de part et d’autres se mettent d’accord.

    Le Grand Prêtre, souverain sacrificateur du Temple de Jérusalem, Éléazar, accède à la demande de Ptolémée II à la condition que ce dernier affranchisse les Juifs de Judée que son père Ptolémée Ier à fait prisonniers et réduits à l’esclavage en Égypte.

    Il paraîtrait que pendant toutes ces discussions certains voulurent faire plaisir à Pharaon, mais :

    « On raconte que cinq anciens traduisirent la Torah en grec pour le roi Ptolémée, et ce jour fut aussi grave pour Israël que le jour du Veau d’or, car la Torah ne put être traduite convenablement. »

    Les hébreux habitant près du Palais Royal continuent à parler leur langue maternelle et l’araméen et à étudier les textes de l’Ancien Testament. Déjà intéressé par le sort de ses sujets israélites, le souverain hellénistique le plus cultivé de son temps apparaît également soucieux de connaître les règles des divers peuples qui lui sont assujettis dans le cadre d’une réorganisation de son royaume.

    Toutes ces négociations durèrent un certain temps et en l’an 270 av. J-C., les deux parties se mirent enfin d’accord.

    Éléazar réunit six érudits parlant parfaitement l’hébreu, l’araméen et le grec de chaque tribus du pays d’Israël ce qui fit un total de soixante douze lettrés qui arrivèrent à Alexandrie avec les rouleaux originaux du Temple.

    Pharaon les reçoit et par sept fois se prosterne devant les Rouleaux de la Loi. Il s’ensuit un banquet qui dura sept jours au cours duquel le Roi interrogea chacun des soixante-douze traducteurs.

    Ptolémée les emmena sur l’ile de Pharos où la construction du phare du port d’Alexandrie se terminait. Ces soixante-douze élites hébraïques furent, par groupe de six, installés dans des petites maisons éloignées les unes des autres  de sorte que le contact entre les maisonnettes étaient assez difficile.

    Ce que j’écris n’est pas de mon invention mais d’une lettre écrit par Aristée au IIème siècle avant J-C., à Philocrate.

    Les traducteurs hébreux par groupe de six traduisirent les Rouleaux de la Loi en grec pendant soixante-douze jours et nuits sans jamais pouvoir se contacter entre groupes. Quand le travail fut terminé par les soixante-douze éclairés, lecture en fut faite devant la Cour de Ptolémée II et l’assemblée des Juifs alexandrins. L’étonnement de l’assemblée fut grand quand ils constatèrent que les douze groupes avaient traduit la même chose mot pour mot, ponctuation pour ponctuation. Pharaon et Démétrios s’exclamant même que ce ne pouvait être que la main de leur « DIEU ».

    En souvenir de tous ces élites Juifs, Ptolémée nomma cette traduction la « Septante Douze » et l’histoire n’a retenu que la « Septante ».

    Toujours dans l’histoire, le Sanhédrin existe réellement depuis le second Temple, et chose étonnante, pour vous prouvez qu’il n’était pas approuvé par EL-SHADDAÏ, il n’est composé que de soixante-et-onze membres.

    Étrange ce nombre impaire ? Alors que l’on pense que le Sanhédrin fut créé par Moïse et comportait soixante-douze membres, six par tribus.

    Je vous ai écrit tout cela pour vous prouver que le nombre « soixante-douze » a un sens prophétique et Jésus le Nazaréen n’a pas choisi au hasard ce nombre de soixante-douze Disciples qui rappelle indirectement le nombre d’érudits qui ont traduit la Bible en Grec.

    Comme déjà écrit, parmi ces soixante-douze disciples il en choisit douze qui seront ses « Apôtres » et qui formeront un cercle restreint. Après son décès sur le tau objet de la torture romaine, puis sa résurrection et les quarante jours qu’il resta sur la terre avant son élévation, seront vraiment appelé « Apôtre » ceux qui furent témoin qu’il quitta la Terre montant dans le ciel accompagné d’une multitude d’Anges. D’autres écrits disent que seul les témoins de la résurrection de Jésus le Nazaréen sont « Apôtres », simplement que là, dans ce contexte aucun humain ne fut témoin de sa résurrection. Ils constatèrent ce fait quand ils virent Jésus le Nazaréen trois jours après qu’il décéda par la torture romaine de la crucifixion. Par cette réflexion et ce raisonnement il faut reconnaître que l’on peut honnêtement dire que les « Apôtres » sont les humains qui étaient présent lors de son « élévation » car une chose est certaine comme Hénoch, Moïse, Esaïe, Élie personne n’a retrouvé son corps, comme celui de sa mère Marie. Cela restera toujours un mystère, soulevant beaucoup de questions avec peu de réponse, seule la foi peut alors guider notre cœur et notre esprit.

    Mais il y a encore une question à « l’Élévation » de Jésus le Nazaréen les Apôtres étaient au nombre de onze, et non douze puisque le douzième Apôtre est choisi après l’Ascension de Jésus le Nazôréen et avant qu’ils ne reçoivent le « Souffle d’Intelligence » d’EL-SHADDAÏ le Père géniteur de Jésus.

    Actes des Apôtres I : 4-11, 23-26

    « Alors, au cours d'un repas qu'il partageait avec eux, il leur enjoignit de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'y attendre « ce que le Père avait promis, » ce que, dit-il, vous avez entendu de ma bouche :

    « Jean, lui, a baptisé avec de l'eau, mais vous, c'est dans l'Esprit Sain que vous serez baptisés sous peu de jours. »

    Étant donc réunis, ils l'interrogeaient ainsi : « Seigneur, est-ce maintenant, le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ? »

    Il leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité.

    Mais vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Sain qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. »

    A ces mots, sous leurs regards, il s'éleva, et une nuée le déroba à leurs yeux.

    Et comme ils étaient là, les yeux fixés au ciel pendant qu'il s'en allait, voici que deux hommes vêtus de blanc se trouvèrent à leurs côtés ; ils leur dirent :

    « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? Celui qui vous a été enlevé, ce même Jésus, viendra comme cela, de la même manière dont vous l'avez vu s'en aller vers le ciel. » »

    « On en présenta deux, Joseph dit Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias.

    Alors ils firent cette prière :

    « Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi pour occuper, dans le ministère de l'apostolat, la place qu'a délaissée Judas pour s'en aller à sa place à lui. »

    Alors on tira au sort et le sort tomba sur Matthias, qui fut mis au nombre des douze apôtres. »

    Volontairement j’ai supprimé le « t » de saint car ce n’est pas une sanctification que reçurent les Apôtres, mais un « Souffle » qui est « Sain » c’est-à-dire propre, sans tache, pur qui leur a donné une grande intelligence comme une certaine force intellectuelle.

    Les Douze sont institués par Jésus le Nazaréen pour être un signe particulier pour Israël. Ils représentent le peuple nouveau tel qu'il sera rassemblé par EL-SHADDAÏ à la fin des temps, le nombre douze évoquant les douze tribus d'Israël, mais aussi la totalité et l'intégrité du peuple. Il renvoie donc au fait que Jésus a reçu pour mission de rassembler la totalité du peuple et de le mener à son accomplissement.

    Matthieu XIX : 28-29

    « Jésus leur dit :

     « En vérité je vous le dis, à vous qui m'avez suivi : dans la régénération, quand le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous siégerez vous aussi sur douze trônes, pour juger les douze tribus d'Israël.

    Et quiconque aura laissé maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra bien davantage et aura en héritage la vie éternelle. » »

    Aujourd’hui le pays d’Israël existe depuis 1948, mais que reste-t-il des douze tribus de l’Israël antique ?

    Une certitude, après la mort de Jean se sera la fin des « Douze ». Ce que nous connaissons c’est que les premiers Apôtres firent des « Disciples » auquel ils ont retransmis certains pouvoirs mais à la deuxième génération, ces pouvoirs n’existaient plus sauf un rituel d’imposition des mains au dessus de la tête pour devenir un Évêque.

    Certains « Écrits » donnent Saül de Tarse dit « Paul » comme un treizième Apôtre, mais avant Paul qui se nomme lui-même « Apôtre », il y a Barnabé qui fut pendant un an l’éducateur de Paul, et lui, devrait être le treizième « Apôtre » et Paul le quatorzième.

    Heureusement Jésus le Nazôréen choisit douze « Apôtres » et pas un de plus car les « Douze » représentent les douze tribus qui formèrent le pays d’Israël.

    Suivons un peu l’histoire de Saül de Tarse qui jusqu’à l’an 37-38 fut un persécuteur du mouvement des Nazôréens.

    Il y a douze Apôtres et celui qui a le plus de notoriété dans le Nouveau Testament est un humain hébreu de par sa naissance, il le dit lui-même, grand persécuteur du début du « Mouvement des Nazôréens » particulièrement à Jérusalem, en Galilée et Judée. Il est responsable de l’arrestation du Disciple Diacre Étienne et de sa lapidation, sentence où il était témoin, les écrits historiques ne disent pas si, il a participé à cette lapidation.

    Épître aux Philippiens III : 4-6

    J'aurais pourtant sujet, moi, d'avoir confiance même dans la chair ;// circoncis dès le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d'Hébreux ; quant à la Loi, un Pharisien ; quant au zèle, un persécuteur de l'Église ; quant à la justice que peut donner la Loi, une homme irréprochable.

    Actes des Apôtres XXI : 39

    « Moi, reprit Paul, je suis Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d'une ville qui n'est pas sans renom. Je t'en prie, permets-moi de parler au peuple. »

    Actes des Apôtres XXII : 2-15

    Quand ils entendirent qu'il s'adressait à eux en langue hébraïque, leur silence se fit plus profond. Il poursuivit :

    « Je suis Juif. Né à Tarse en Cilicie, j'ai cependant été élevé ici dans cette ville, et c'est aux pieds de Gamaliel que j'ai été formé à l'exacte observance de la Loi de nos pères, et j'étais rempli du zèle de Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui.

    J'ai persécuté à mort cette Voie, chargeant de chaînes et jetant en prison hommes et femmes, comme le grand prêtre m'en est témoin, ainsi que tout le collège des anciens. J'avais même reçu d'eux des lettres pour les frères de Damas, et je m'y rendais en vue d'amener ceux de là-bas enchaînés à Jérusalem pour y être châtiés.

     Je faisais route et j'approchais de Damas, quand tout à coup, vers midi, une grande lumière venue du ciel m'enveloppa de son éclat.

    Je tombai sur le sol et j'entendis une voix qui me disait :

    « Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu ?

    Je répondis :

    « Qui es-tu, Seigneur ? »

     Il me dit alors :

     « Je suis Jésus le Nazôréen, que tu persécutes. »

    Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui me parlait.

    Je repris :

    « Que dois-je faire, Seigneur ? »

    Le Seigneur me dit :

    « Relève-toi. Va à Damas. Là on te dira tout ce qu'il t'est prescrit de faire. »

    Mais comme je n'y voyais plus à cause de l'éclat de cette lumière, c'est conduit par la main de mes compagnons que j'arrivai à Damas.

    Il y avait là un certain Ananie, homme dévot selon la Loi et jouissant du bon témoignage de tous les Juifs de la ville ; il vint me trouver et, une fois près de moi, me dit :

     « Saül, mon frère, recouvre la vue. »

    Et moi, au même instant, je pus le voir. Il dit alors :

    « Le Dieu de nos pères t'a prédestiné à connaître sa volonté, à voir le Juste et à entendre la voix sortie de sa bouche ; car pour lui tu dois être témoin devant tous les hommes de ce que tu as vu et entendu. »

    Il est incontestable que Jésus le Nazôréen ait choisi cet humain pour qu’il soit le Disciple des Nations donc des « Gentils »

    Espérant que cette lecture fut instructive et intéressante pour votre raisonnement personnel, et qu’elle vous permet de vous approcher de ce Dieu unique que je nomme comme Abraham, EL-SHADDAÏ, portez-vous bien !

    Salutations cordiales à tous !

    Sig : JP.G. dit « Grand-Loup » mais plus souvent « GRANDELOUPO »


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