• Hist. Nom : Jésus le Nazôréen – Ses Enseignements

    Dernières phrases du chapitre précédent.

    Dans le contexte des écrits c’est la mère qui demande à Jésus le Nazôréen que ses fils soient, dans le règne de celui-ci l’un assis à droite, l’autre assis à gauche et ceux-ci acquiescent volontiers, mais le font-ils par amour ou pour la gloire, le fait ait que, Jésus le Nazôréen de son vivant les gardera près de lui.

    L’humilité que Jésus le Nazaréen prône dans sa « Parabole » ressemble plus à de la modestie, discrétion, simplicité, sans avoir un sentiment de faiblesse. Là son enseignement est juste car pas besoin d’être médiocre pour être humble, car un être humain médiocre n’est pas obligatoirement décent.

     

    Volet N° V

    Dieu unique, Peuple unique

    Pour moi l’humilité signifie que nous devons rester à notre place, la vanité et l’orgueil sont des péchés qui mènent obligatoirement aux disputes et à la guerre, tout comme l’abaissement de soi-même qui un jour ou l’autre amène à la révolte, alors nous pouvons vivre aisément dans le respect de nos semblables, simplement, sans jouer les paons, restant réservé, ayant aussi une certaine retenue avec nos prochains moins huppés, moins fortuné que nous, nous mettant à leur niveau avec mesure, décence et amour.

    Comme souvent je l’écris, et encore une fois je réitère, tout ce que nous faisons et pensons est régit par le cœur et l’esprit, la pensée, réflexion, raisonnement, mais aussi nos déductions, justifications, manifestations, dialectique, argumentation, maïeutique, art d’une philosophie socratique de poser des questions à un interlocuteur afin de lui faire avouer ses vérités interne, réfutation, objection, méthode, théorie, synthèse, incohérence, paralogisme, témoignage, etc, tout cela est administré à l’intérieur du cerveau, mais régenté avec le cœur que nous le voulions ou pas, l’un ne fonctionne pas sans l’autre.

    Le sermon sur la montagne de Jésus le Nazaréen ayant comme spectateur et interlocuteur le début des humains qui seront ses Disciples, et une foule disparate d’hommes, femmes, enfants, vieillards, en est une remarquable preuve, car à tous, il disait qu’ils étaient magnifiques, puis il les comparaissait à du sel, à une lampe qui brille dans la nuit, à une ville en haut d’une montagne et enfin à la Loi et aux Prophètes.

    Beaucoup de vous, mes semblables, sont de confession chrétienne, et quand j’écris chrétienne je pense aux catholiques, mais aussi aux orthodoxes qui sont chrétiens comme les catholiques, et il y a aussi toute la mouvance protestante du Baptiste, Témoins de Jéhovah, Évangélique, Luthérien et Calviniste, Scientologue et tous « les Jésus en sauce », ainsi que les Ordres Monastiques de tous poils hommes et femmes tous chrétiens, tous adorateurs de la croix, qui acceptent comme guide l’Ancien Testament et le Nouveau Testament et qui doivent mettre en pratique les « Lois » qui sont imprimées dessus.

    Jésus le Nazôréen n’est pas né d’une femme, il n’existe pas sur la Terre, alors qu’est-ce qu’il y a sur cette Terre comme religion représentant le Dieu unique ?

    Il existe une multitude de Dieux et Déesses qui ont chacun leur Temple de prières avec comme il se doit leurs Prêtres. Seul un pays, si l’on peut encore appeler cela un pays, je dirai plutôt une région du Bassin Méditerranéen nommé Palestine qui est envahie au gré des Empires depuis plus de sept cents ans. Dans cette région occupée par les Perses, Grecque, et maintenant Romaine existe un peuple hébreu composé de douze tribus qui sont dans l’incapacité de rester unie et qui ont pourtant le même Dieu. Ce peuple vécu heureux pendant plus de quatre cents ans où il était craint de tous les Pays Méditerranéens avec leur Dieu unique et l’Arche qu’il possédait. Le « Nom » de ce Dieu unique fut rendu tabou par les Grands Prêtres à partir du huitième siècle avant J-C. Ce Dieu que les hébreux nomment aujourd’hui, soit Yahvé, soit Élohim selon si l’on fait partie des hébreux de la Diaspora, soit des tribus de Juda ou Benjamin. De tous ces siècles d’histoire de ce Peuple et de ce Dieu est né l’Ancien Testament qui comporte comme je l’ai écrit, l’histoire, mais surtout des Lois que ce peuple hébreux et tous les humains qui croyaient en ce Dieu devaient respecter.

    Ce Peuple ingrat envers ce Dieu récolta ce qu’il avait semé et comme les prophètes l’annoncèrent, il fut dispersé sur toute la surface de la Terre et son « Symbole » terrestre, Jérusalem, fut complétement détruit en l’an 70 de l’EC. Il faudra attendre le grand génocide de ce Peuple par Hitler pour qu’en 1948 les anglais en accord avec leurs alliés recréent le pays d’Israël en Palestine comme à son origine sauf pour la ville de Jérusalem, déclaré ville sainte, et divisé en deux une partie, arabe et l’autre juive.

    Les Prophètes de ce peuple annoncèrent l’arrivé d’un Messie qui sauverait l’humanité de toute la Terre, plus uniquement eux, les hébreux, mais les humains de toutes les Nations de la Terre et que ce Dieu unique ne choisirait plus un peuple, se seront les humains de la Terre qui formeront son « Nouveau Peuple » avec une « Nouvelle Alliance » car la déception du comportement de ce peuple choisi fut trop grande pour Lui, alors qu’il existait sur la Terre un petit nombre d’humains qui le cherchait.

    Isaïe IX : 1-6

    « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur les habitants du sombre pays, une lumière a resplendi. 

    Tu as multiplié la nation, tu as fait croître sa joie; ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on exulte au partage du butin.

     Car le joug qui pesait sur elle, la barre posée sur ses épaules, le bâton de son oppresseur, tu les as brisés comme au jour de Madiân.

    Car toute chaussure qui résonne sur le sol, tout manteau roulé dans le sang, seront mis à brûler, dévorés par le feu.

     Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, il a reçu le pouvoir sur ses épaules et on lui a donné ce nom : « Conseiller-merveilleux, Admirable, Fils du Dieu-fort, Prince de Paix »,  pour que s'étende le pouvoir dans une paix sans fin sur le trône de David et sur son royaume, pour l'établir et pour l'affermir dans le droit et la justice. Dès maintenant et à jamais, l'amour jaloux d’EL-SHADDAÏ (de Yahvé) Sabaot fera cela. »

    Je pense que vous avez remarqué l’annonce prophétique sur la venue d’un enfant, un fils qui sera nommé « Conseiller merveilleux, Admirable, Fils du Dieu fort, Prince de Paix » et qui sera affermi dans le droit et la justice.

    Comme les Paraboles de Jésus le Nazôréen l’expliquaient, ce peuple tortura et tua ses Prophètes et quand le Messie arriva il ne crut pas à sa venue malgré les « signes » de puissance de celui-ci. Aujourd’hui, au vingt unième siècle, ce peuple attend toujours un Messie qui les sauvera de leurs tourments.

    Simplement que le Messie en question, le Oint d’EL-SHADDAÏ, est venu sur cette Terre pour sauver l’humain « du » péché de celui-ci. Il est venu abolir « le » péché originel, celui qui est la cause de la mort de l’humain, la transgression volontaire d’une Loi, une seule Loi, par les deux premiers humains, homme et femme confondu, qui ont amené la « Mort » sur la Terre pour eux et leur descendance, voilà ce qu’est venu anéantir, annihiler Jésus le Nazôréen ce Oint d’El-Shaddaï en ressuscitant le troisième jour après sa mise au tombeau.

    La mort venait d’être vaincue, mais pour que cela soit effectif sur le genre humain, il faudra attendre le « Jour d’EL-SHADDAÏ » le « Jour de sa colère » pour qu’il enferme Sammaël et ses partisans pendant un certain « Temps », et introniser son unique Fils comme Roi de la Terre, certains humains ayant gagnés leur résurrection par leurs actions terrestres.

    Isaïe XI : 1-10

     « Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines.

    Sur lui reposera l'Esprit d’El-Shaddaï, (de Yahvé), esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte d’El-Shaddaï (de Yahvé) : son inspiration est dans la crainte d’El-Shaddaï (de Yahvé). Il jugera mais non sur l'apparence. Il se prononcera mais non sur le ouï-dire.

    Il jugera les faibles avec justice, il rendra une sentence équitable pour les humbles du pays. Il frappera le pays de la férule de sa bouche, et du souffle de ses lèvres fera mourir le méchant.

    La justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité la ceinture de ses hanches.

    Le loup habitera avec l'agneau, la panthère se couchera avec le chevreau. Le veau, le lionceau et la bête grasse iront ensemble, conduits par un petit garçon.

    La vache et l'ourse paîtront, ensemble se coucheront leurs petits. Le lion comme le bœuf mangera de la paille.

    Le nourrisson jouera sur le repaire de l'aspic, sur le trou de la vipère le jeune enfant mettra la main.

    On ne fera plus de mal ni de violence sur toute ma montagne sainte, car le pays sera rempli de la connaissance d’El-Shaddaï (de Yahvé), comme les eaux couvrent le fond de la mer.

    Ce jour-là, la racine de Jessé, qui se dresse comme un signal pour les peuples, sera recherchée par les nations, et sa demeure sera glorieuse »

    Cette prophétie d’Isaïe, dans le monde que nous vivons aujourd’hui, prête à rire, et pourtant c’est une admirable prédiction, qui se réalisera, de cela, je suis peut-être vaniteux, j’en suis sûr, car tous les desseins d’EL-SHADDAÏ s’accompliront !

    Et pour le jour de la colère d’EL-SHADDAÏ, voilà ce qui est écrit à l’intention des humains, ceux-ci ne pourront pas dire j’ignorais je ne savais pas alors que cela est écrit afin que tout humain puisse le lire.

    Isaïe II : 7-22

    « Le pays s'est rempli d'argent et d'or, ses trésors sont sans limites. Le pays s'est rempli de chevaux, ses chars sont sans nombre, le pays s'est rempli de faux dieux, eux se prosternent devant l'œuvre de leurs mains, devant ce qu'ont fabriqué leurs doigts.

    Le mortel s'est humilié, l'homme s'est abaissé : ne les relève pas!

    Va dans le rocher, terre-toi dans la poussière devant la Terreur d’EL-SHADDAÏ (de Yahvé), devant l'éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour faire trembler la terre.

    L'orgueil humain baissera les yeux, l'arrogance des hommes sera humiliée, El-Shaddaï (Yahvé) sera exalté, lui seul, en ce jour-là.

    Oui, ce sera un jour d’El-Shaddaï (de Yahvé) Sabaot sur tout ce qui est orgueilleux et hautain, sur tout ce qui est élevé, pour qu'il soit abaissé, sur tous les cèdres du Liban, hautains et élevés, et sur tous les chênes de Basân, sur toutes les montagnes hautaines et sur toutes les collines élevées, sur toute tour altière et sur tout rempart escarpé, sur tous les vaisseaux de Tarsis et sur tout ce qui paraît précieux.

    L'orgueil humain sera humilié, l'arrogance de l'homme sera abaissée, et El-Shaddaï (Yahvé) sera exalté, lui seul, en ce jour-là.

    Les faux dieux, en masse, disparaîtront.

    Pour eux, ils iront dans les cavernes des rochers et dans les fissures du sol, devant la Terreur d’EL-SHADDAÏ (de Yahvé), devant l'éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour faire trembler la terre.

    En ce jour-là, l'homme jettera aux taupes et aux chauves-souris ses faux dieux d'argent et ses faux dieux d'or, ceux qu'on lui a fabriqués pour qu'il les adore, il s'en ira dans les crevasses des rochers et dans les fentes des falaises, devant la Terreur d’EL-SHADDAÏ (de Yahvé), devant l'éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour faire trembler la terre.

    Tenez-vous à l'écart de l'homme, qui n'a qu'un souffle dans les narines !

    A combien l'estimer ? »

     Je viens de vous poser des versets sur le jour de colère d’El-Shaddaï, alors que je suis sur l’enseignement de son Fils unique, engendré deux fois si j’ai le droit d’écrire cela, car il fut sorti du néant une première fois, le jour que son Père Céleste l’a engendré aux Cieux par sa propre volonté, sa force d’Intelligence où il l’a conçu dans ses propres chaires, si je peux m’exprimer ainsi, créant le secret de la fécondité féminine avec l’alchimie du développement de la vie interne du ventre de la femelle pour les mammifères, ce qui a permis que son fils soit engendré une seconde fois dans le ventre d’une femme car il n’y a aucune difficulté pour ce Dieu de la création à déposer un spermatozoïde dans l’ovule féminin.

    Mais en premier, ce Dieu unique, Créateur de tout l’Univers nous a laissé des Enseignements et Lois pour nous diriger avec notre esprit et notre cœur sur cette Terre qui aurait dû rester merveilleuse, un Paradis pour l’humain, dans des écrits qui ont l’épaisseur d’une Bible. En effet si nous prenons toutes les histoires qui sont écrites dans ce livre que nous nommons Ancien Testament, chacune d’elle correspond à une Lois, un enseignement de vie.

    Selon l’état d’esprit de chacun, certains penseront que ce Dieu qui choisit un « Peuple » pour l’exemple est un Être machiavélique et qu’il s’est amusé avec les humains qu’il a créé par sa propre volonté pour en faire ses jouets, et d’autres, eux penseront que ce Dieu unique est un Dieu d’amour, remplit de compassion, attentif, patient, miséricordieux, bienfaisant, indulgent, magnanime pour ce « Peuple » ingrat, mais aussi pour la race humaine qui, depuis la création des deux premiers humains, son plus bel ouvrage, il n’a eu que déception sur désillusion, engendrant toute l’amertume, la rancœur pour le genre humain ne recevant comme remerciement que désœuvrement, déception, irritation, regret, angoisse, honte, écueil et affliction.

    Comme vous vous en doutez, je parle de ce Dieu unique, seul, que je nomme comme Abraham, EL-SHADDAÏ, « Dieux au-dessus des Montagnes », que les hébreux nomme Yahvé ou Élohim, et que la chrétienté nomme vulgairement « Dieu », c’est le Dieu « Dieu », et que les musulmans nomme Allah ou El-Ilah.

    Depuis les années 1960, 1970, la race humaine c’est enfermée dans ce que nous nommons le péché. En effet, depuis ces dates, force est de constater la dépravation de la race humaine, drogue, tabagisme, beuverie, fornication sont les actions de nos jeunes. Quant aux parents qui ont ou sont en approche de la quarantaine, l’hypocrisie, le mensonge, l’argent, l’adultère sont leurs actions quotidiennes, sans parler de l’augmentation de l’homosexualité, de la pédophilie, mais aussi de la perte de foi, ne sachant plus vers quels Dieux se tourner.

    Je suis un menteur ! Certes non, il suffit de regarder, constater cette dépravation de l’humain.

    Espérant que cette lecture fut instructive et intéressante pour votre raisonnement personnel, et qu’elle vous permet de vous approcher de ce Dieu unique que je nomme comme Abraham, EL-SHADDAÏ, portez-vous bien !

    Salutations cordiales à tous !

    Sig : JP.G. dit « Grand-Loup » mais plus souvent « GRANDELOUPO »


    votre commentaire
  • Saül de Tarse devant César

    Hist. Nom : Jésus le Nazôréen – Ses Enseignements

    Dernières phrases du chapitre précédent.

     

    Dans le chapitre vingt-et-un des Actes des Apôtres Paul vient à Jérusalem chez Jacques le Petit, Juste ou Mineur :

    « Il est rapporté que lors de son dernier séjour à Jérusalem en l’an 58 de l’EC, Paul a été accueilli très froidement par Jacques le Juste, le « frère du Sauveur » et chef de la communauté des Nazôréens, ainsi que par les anciens. Ceux-ci lui font savoir que, selon des rumeurs, il a enseigné aux juifs de la diaspora l'« apostasie » vis-à-vis de « Moïse », c'est-à-dire le refus de la circoncision de leurs enfants et l'abandon des règles alimentaires juives. Une « rumeur » confirmée par le contenu de ses épîtres, telles qu'elles figurent dans le Nouveau Testament. Jacques et les anciens suggèrent à Paul un expédient qui doit montrer aux fidèles son attachement à la Loi, il doit entamer son vœu de naziréat et payer les frais pour quatre autres frères qui ont fait le même vœu. Puis, ils lui citent les clauses du « décret apostolique » émis pour les chrétiens d'origine païenne, que Paul n'a pas remplies. »

    En effet, Jacques était réputé pour être très strict avec la Loi de « Moïse » qui fait partie des commandements d’EL-SHADDAÏ et qui sont : tu ne mangeras pas un animal avec son sang, c’est-à-dire étouffé, que tu ne saigneras pas, le suivant, tu ne te feras pas d’idoles et tu ne les adoreras pas, et le dernier tu ne commettras pas l’adultère et la fornication. Il fallait ajouter à cela le problème de la circoncision.

     

    Volet N° IV

    Histoire, Jugement Saül de Tarse

    Paul tout comme Pierre prêchaient que la circoncision de chair n’était pas obligatoire, c’est celle de l’esprit qui a de l’importance

    Évangile selon Thomas, logia 58.

    « Ses disciples lui dirent :

     « La circoncision est-elle utile ou non ? »

    Il leur a dit :

    « Si elle était utile, c'est circoncis que leur Père les engendrerait de leur mère. Mais la véritable circoncision dans l'esprit donne tout le profit ! » »

    Paul, frappé par la rupture de tradition que Jésus le Nazaréen avait causé, en tirait plus d’une conséquence. Il préférait se séparer de son passé atavique plutôt que du reste du monde et il jetait les bases d’un nouvel Israël qui, selon lui, serait universel. Il fut le maître des Nazôréens qui plus tard seront nommés les helléniques.

    Pierre n’était pas un intellectuel, il s’émerveillait des arguments de chacun et, toujours prompt, agissait tantôt selon les thèses de l’un, tantôt selon celles de l’autre. Il comprenait mal que l’on se fâchât pour des idées. Chaleureux, il craignait autant la brisure du temps acceptée par Paul que celle de l’espace maintenue par Jacques, et surtout un désaccord avec Paul autant qu’avec Jacques. Il fut bien obligé à la longue de se tenir à l’écart de l’un et de l’autre se contentant de rassembler les braves gens que les principes n’intéressent pas.

    Jean non plus ne prenait pas parti dans la lutte entre Jacques et Saül de Tarse, mais tandis que Pierre avait essayé de concilier les adversaires, lui s’était tu. Il ne souffrait pas de la division, il la considérait plutôt comme trop superficielle. Pierre aussi l’énervait.

    Avouons que ces quatre familles d’esprits n’avaient guère de langage commun.

    Il est passionnant de voir dans les évangiles mêmes, malgré leurs partis pris respectifs, combien la parole de Jésus le Nazaréen tombait sur des versants disparates et avec indifférence aux tendances le Maître avait choisi sa petite douzaine d’Apôtres. Les uns sont attachés aux traditions, la famille patriarcale pour Jacques et Jude, l’ordre établi pour Mathieu ou la résistance pour Simon le Zélote. D’autres portent déjà des noms grecs et sont curieux d’idées claires comme Philippe ou d’action efficace comme André. Il y a aussi Pierre et Thomas les représentants du peuple, spontanés, gaffeurs et utiles. Il y a enfin les férus d’absolu, audacieux, intransigeants jusqu’à la violence et souvent habiles et secrets comme Jacques et Jean fils Zébédée surnommés « les fils du Tonnerre » et aussi Nathanaël                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

    « Les conflits qui secouent la Judée sont  multiples : Grecs contre Juifs, Juifs contre Romains, haut clergé juif contre prêtres ordinaires, Sadducéens et Pharisiens contre messianistes –(chrétien)- et Nazôréens. » -- Le terme « chrétien » n’existe pas encore, il faudra attendre le début du deuxième siècle pour que ce mot soit employé par Polycarpe de Smyrne et un siècle et demi pour que le mot passe dans le langage courant.—

    En 62, le procurateur de Judée Porcius Festus meurt. Suite à ce décès une période anarchique va régnée sur Jérusalem. Lucceius Albinus, 62-64 de l’EC, le nouveau procurateur met quelque temps pour arriver à Jérusalem. Agrippa II démet alors le grand-prêtre Joseph Kabi et nomme Ananius Ben Anân, le beau-frère de Joseph Caïphe, pour le remplacer. Alors qu'Albinus est sur la route d'Alexandrie à Jérusalem, le nouveau grand prêtre profite de ce vide pour faire arrêter Jacques le Juste, qui dirige le mouvement Nazôréen héritage indirect du ministère de Jésus le Nazôréen, Jésus-Christ pour la chrétienté. –(Mt. II : 23, XXVI : 71 – Lc. XVIII : 37)

    Selon l'auteur chrétien du deuxième siècle Hégésippe, cité par Eusèbe de Césarée, Ananius demande à Jacques de désavouer les messianistes. Ananius saisi un prétexte, peut-être une invocation de Dieu dans son discours, pour le faire condamner à mort, en disant qu'il a violé la Loi, c’est-à-dire la Torah.

    Jacques est alors exécuté par lapidation et achevé à coups de bâton de foulon selon Hégésippe.

     « L'exécution de Jacques montre l'influence du mouvement Nazôréen à cette époque, et sa perception comme un danger par les autorités du Temple de Jérusalem qui sont sadducéennes. »

    Robert H. Eisenman note que le changement de grand-prêtre par Agrippa, dans cette période de vacance du pouvoir romain, est immédiatement suivi par l'arrestation de Jacques et de quelques un de ses partisans. Il en conclu qu'Agrippa a probablement « saisi la première opportunité après l'affaire du mur du Temple pour se débarrasser de Jacques. »

    Ananias de Zébédée était grand-prêtre du Temple de Jérusalem de 47 jusqu'à environ 58 ou 59 après J.-C. Il a été nommé par Hérode de Chalcis.

    Sous le gouvernorat de Festus, les querelles n'épargnent même pas l'administration du Temple. En 59 Agrippa a désigné Ishmaël Ben Phabi comme grand-prêtre pour remplacer Ananias de Zébédée, qui avait été nommé par son oncle Hérode de Chalcis. Fait exceptionnel, le choix est contesté par les prêtres de moindre importance et les lévites. Les causes du conflit semblent principalement économiques et concerner la perception des dîmes

    « Le grand prêtre envoie ses hommes de main piller les granges des lévites pour y dérober les grains de blé contestés. »

    « C'est devant Antonius Felix procurateur de Judée de 52 à 60 de l’EC que comparut Saül de Tarse, appréhendé à Jérusalem, accusé d'impiété par Tertullus et menacé d'exécution sommaire par ses adversaires. Ne pouvant obtenir une accusation précise et légale contre Paul du grand-prêtre Ananias de Zébédée qui avait de plus la qualité de citoyen romain, Felix le retint deux ans en prison à Césarée, lui permettant de recevoir les visites de ses proches.

    Toujours selon les Actes, Felix aurait retenu Paul pour plaire aux Juifs, ce qu'on peut interpréter comme une mesure de prévention contre un assassinat ou une émeute possible, et dans l'espoir de monnayer sa libération. »

    Autre source : 

    Pour décider du sort de Paul, Porcius Festus organise en 60 une autre comparution devant lui, en y associant Agrippa II et sa sœur Bérénice.

    Selon le récit des Actes des Apôtres cité par Schwentzel, Bérénice « fait son entrée en grande pompe dans la salle d'audience où elle siège aux côtés d'Agrippa II, lors de la comparution de Paul de Tarse à Césarée. Après le procès, elle participe à la délibération entre le roi et le gouverneur Porcius Festus, procurateur de Judée de 60 à 62. »

    Ayant fait « appel à César » en tant que citoyen romain, Paul est renvoyé à Rome pour y être jugé. Actes 25-28 »

    « En 60, des émeutes opposent à Césarée des Juifs et des Syriens, que Felix réprime durement avec ses soldats. Une délégation des Juifs de Césarée rencontre Néron et accuse Felix d'injustices envers les Juifs, mais ce dernier est protégé par son frère Pallas, encore influent. Il est remplacé par Porcius Festus »

    Néron est Empereur de l’empire romain de 54 à 68. Suite à l’incendie de Rome en l’an 64 de l’EC qui durera six jours, Néron persécutera la Secte des Nazôréens, des Messianistes, je le répète encore, le terme chrétien n’existant pas à cette époque.

    Les historiens, dans leur majorité, pensent que Saül de Tarse est mort décapité en l’an 67, mais de  l’an 64 de l’EC, année du martyre de l’Apôtre Pierre où il fut crucifié la tête en bas sur sa demande, à cette date, plus personne entendra parler de Paul jusqu’au jour où on lui tranchera la tête.

    Je vous ai écrit ces textes historiques de la vie de Saül de Tarse conté dans le Nouveau Testament, car il semblerait que de l’an 58 à sa mort, il vécut plus ou moins emprisonné, mais aussi que les humains adhérant à la « Nouvelle religion juive » par le baptême, étaient appelés les Nazôréens, Nazaréniens, Nazaréens, ou encore les Jésus de Nazareth et les « messianistes », Secte désapprouvée par le Sanhédrin du Temple de Jérusalem à l’intérieur duquel pharisiens et sadducéens se faisaient la guéguerre au sujet de la Loi, celle de Moïse, et aussi sur le nouvel enseignement de Jésus le Nazôréen comme il était appelé de son vivant.

    Sur le thème ci-dessus j’étais à la recherche biblique du mot « chrétien » dans le Nouveau Testament sachant qu’il était écrit qu’une seule et unique fois dans les « Actes des Apôtres ». Quel étonnement pour moi de trouver le terme « chrétien » plus d’une dizaine de fois dans la Bible en ligne. J’ai donc vérifié avec une bible en ligne indépendante où le mot chrétien n’existe qu’une seule fois dans les Actes des Apôtres XXVI : 28. J’en déduis qu’il  y a des petits malins qui font à ce jour des ajouts sur la Bible pour dérouter encore plus les croyants. Si seulement ils changeaient le mot « Dieu » en un « nom », comme font les Témoins de Jéhovah sans leur traduction du Monde Nouveau, cela aurait été acceptable et compréhensif, mais cet ajout du terme « chrétien » est plutôt écœurant.

    Jésus le Nazôréen parlait à ses Disciples et Apôtres en parabole, c’est-à-dire d’une façon détournée. L’exemple le plus flagrant fut la métaphore du vigneron qui se rapportait à lui-même, dans un avenir assez proche. Matthieu XXI : 33-46, Luc XX : 9-19

    Marc XII : 1-8

    « Il se mit à leur parler en paraboles :

    « Un homme planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage. 

    Il envoya un serviteur aux vignerons, le moment venu, pour recevoir d'eux une part des fruits de la vigne.

    Mais ils se saisirent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides.

    De nouveau, il leur envoya un autre serviteur : celui-là aussi, ils le frappèrent à la tête et le couvrirent d'outrages.

    Et il en envoya un autre : celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d'autres : ils battirent les uns, tuèrent les autres.

    Il lui restait encore quelqu'un, un fils bien-aimé ; il le leur envoya le dernier, en se disant : «Ils respecteront mon fils. »

    Mais ces vignerons se dirent entre eux :

    «Celui-ci est l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous. »

    Et le saisissant, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. »

    Jean le Baptiste qui annonçait la venue du Messie fut décapité en l’an 28 ou 29 de l’EC sur l’ordre du roi Hérode Antipas amoureux de la fille d’Hérodiade son épouse de l’époque.

    C’est exactement ce que fit le Sanhédrin de Jérusalem avec Jésus le Nazaréen, sachant que cette assemblée était majoritairement composée de pharisien, en le jetant hors de la cité, le faisant crucifier par les romains au Golgotha mont à la sortie de Jérusalem qui portait le surnom de « lieu du crâne ou Mont du crâne »

    Cette « Parabole » du vigneron est bien une prophétie.

    Voyons un autre enseignement de Jésus le Nazôréen, qui pour tout humain que nous somme doit avoir beaucoup d’importance, je parle de l’humilité. En premier que signifie l’humilité, car chacun de nous à son propre caractère, et avoir une spécificité ou encore une particularité, un tempérament, une personnalité, une idiosyncrasie qui est une réaction propre à chaque humain, n’est pas un péché, loin sans faut, au contraire nous pourrions même dire que c’est une qualité car cela empêche la monotonie. L’encyclopédie Larousse donne une définition plutôt décevante sur l’humilité, je cite : « absence totale d’orgueil, abaissement volontaire par un sentiment de faiblesse. Sentiment, état d'esprit de quelqu'un qui a conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses et est porté à rabaisser ses propres mérites : Avouer ses fautes avec humilité.. Sens littéraire Caractère de ce qui est modeste, peu important, sans prestige : L'humilité d'une tâche. »

    Personnellement je ne vois pas l’humilité comme un abaissement, mais plutôt comme une force intérieure, car il faut un certain courage pour reconnaître ses fautes, ses torts. Être humble  ne signifie pas pour moi être une serpillière !

    Voyons ce que nous disent les « Écritures », en particularité le Nouveau Testament, avant que je donne mon opinion personnelle

    Matthieu XX : 25-28  -- Les deux frères Zébédée, Jacques et Jean surnommés « les fils du Tonnerre » demande à Jésus le Nazaréen d’être assis dans les Cieux à droite et à gauche de Lui. Les dix Apôtres s’indignèrent de cette demande, de ce que les deux frères cherchent à introduire, dans la répartition des douze trônes promis par Jésus le Nazaréen pour juger les douze tribus d’Israël, des distinctions dont le Maître n’a encore rien dit.(Mt XIX : 28)

     « Les ayant appelés près de lui, Jésus dit :

    « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles en maîtres et que les grands leur font sentir leur pouvoir.

    Il n'en doit pas être ainsi parmi vous : au contraire, celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier d'entre vous, sera votre esclave.

    C'est ainsi que le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude. »

    Plusieurs manuscrits ajoutent après la fin de ce verset ci-dessus :

    « Petits, vous chercher à croître et, grands, vous êtes moindres. Quand on vous invite à venir dîner, ne vous étendez pas aux places d’honneur, de peur que survienne un plus honorable que toi, et que ton hôte vienne de dire : « Recule vers le bas », et à toi la honte ; alors que si tu t’étends à la place inférieure et que survienne un de tes inférieurs, ton hôte de dira : « Avance vers le haut » et à toi l’avantage. »

    Faite le rapprochement avec l’Évangile de Luc dans la parabole du chapitre XIV : 7-11, cela est édifiant.

    Le pays étend sous domination romaine, les repas ce faisaient, je parle bien entendu de la petite bourgeoisie jusqu’à la noblesse et au-dessus, semi couché sur des divans où les servantes et servants présentaient les plats dans de grandes coupes.

    Dans le contexte des écrits c’est la mère qui demande à Jésus le Nazôréen que ses fils soient, dans le règne de celui-ci l’un assis à droite, l’autre assis à gauche et ceux-ci acquiescent volontiers, mais le font-ils par amour ou pour la gloire, le fait ait que, Jésus le Nazôréen de son vivant les gardera près de lui.

    L’humilité que Jésus le Nazaréen prône dans sa « Parabole » ressemble plus à de la modestie, discrétion, simplicité, sans avoir un sentiment de faiblesse. Là son enseignement est juste car pas besoin d’être médiocre pour être humble, car un être humain médiocre n’est pas obligatoirement décent.

    Pour ce jour je vous laisse à votre réflexion, votre raisonnement.

    Portez-vous bien et prenez soins de votre maisonnée en accord avec les Lois d’EL-SHADDAÏ et les Enseignements de Jésus le Nazaréen !

    Salutations cordiales à Tous !

    Sig : JP.G. dit « GRANDELOUPO »


    votre commentaire
  • Saül de Tarse se défend devant César

     

    Hist. Nom : Jésus le Nazôréen – Ses Enseignements

     

    Dernières phrases du chapitre précédent.

    À partir du IVème siècle, l'Empire romain étant devenu chrétien, ce supplice fut abandonné car il ne convenait plus à un Empire se réclamant officiellement d'un homme ayant été exécuté de cette manière.

    On oublia donc les circonstances réelles de la mort du Christ, et l'image de la « croix » ou « Tau » se modifia pour devenir  le croisement de deux bois à l’équerre formant une croix et en ajoutant l’effigie de Jésus-Christ dessus ce qui devient un crucifie, couramment représenté dans les églises chrétiennes. En outre, la traduction latine de la Bible, la Vulgate, ayant été faite après la disparition de ce supplice, cette translation ne comprend plus les termes employés par le texte grec et traduit stauros par crux, et xylon par lignum, qui signifie « bois ». D'où l'image courante représentant Jésus en train de porter sa croix. En réalité, le condamné ne portait la plupart du temps que le patibulum. »

    Ce rappel historique étant fini continuons

     

    Volet N°III

    Quelles divergences entre Apôtres !

    Jérôme de Stridon 347 – 420 est le traducteur de la Bible hébraïque en Latin, la Vulgate et le terme Christ est détourné de son origine de Messie, de Oint, car il signifie maintenant Jésus-Croix. En effet dans le langage courant  le terme Christ signifie « Croix » voilà pourquoi dans la Bible du Nouveau Testament Jésus le Nazôréen est nommé Jésus-Christ alors qu’il aurait dû être appelé Jésus le Nazôréen, confirmation :

    Matthieu II : 22-23  -- Joseph et sa famille sont en Égypte. Un ange d’El-Shaddaï le prévient qu’il peut entrer dans le pays d’Israël

    « Mais, apprenant qu'Archélaüs régnait sur la Judée à la place d'Hérode son père, il craignit de s'y rendre ; averti en songe, il se retira dans la région de Galilée
    et vint s'établir dans une ville appelée Nazareth ; pour que s'accomplît l'oracle des prophètes : Il sera appelé Nazôréen. »

    Matthieu XXVI : 71  -- Jésus le Nazôréen vient d’être arrêté. Pierre lui est reconnu par plusieurs personnes déclarant qu’il fait partie du groupe des Apôtres et Disciples qui accompagnaient Jésus le Nazaréen. Pierre niera plusieurs fois son appartenance aux Apôtres.

    « Comme il s'était retiré vers le porche, une autre le vit et dit à ceux qui étaient là :

    « Celui-là était avec Jésus le Nazôréen. » » 

    Luc XVIII : 37 – Un aveugle et mendiant est assis sur le bord d’une voie importante qui relie sans doute deux villes de l’époque. Il y a un grand brouhaha, alors l’aveugle sollicite les gens qui sont autour de lui. On lui annonce que c’est Jésus de Nazareth qui vient. Alors l’aveugle crie à tue-tête : « Jésus fils de David … » 

    « On lui annonça que c'était Jésus le Nazôréen qui passait. »

    Luc XXIV : 17-20 – Jésus vient de décédé par la torture romaine de la crucifixion il y a trois jours. Les femmes ainsi que certains Apôtres et Disciples allèrent au tombeau et le trouvèrent vide. Deux Disciples de Jésus étaient sur la route en direction du petit village d’Emmaüs et Jésus se joint à eux.

    « Il leur dit :

     « Quels sont donc ces propos que vous échangez en marchant ? »

    Et ils s'arrêtèrent, le visage sombre.

    Prenant la parole, l'un d'eux, nommé Cléophas, lui dit :

    « Tu es bien le seul habitant de Jérusalem à ignorer ce qui y est arrivé ces jours-ci ! » -

    « Quoi donc ? » leur dit-il.

     Ils lui dirent :

    « Ce qui concerne Jésus le Nazarénien, qui s'est montré un prophète puissant en œuvres et en paroles devant El-Shaddaï et devant tout le peuple, comment nos grands prêtres et nos chefs l'ont livré pour être condamné à mort et l'ont crucifié. »

    Pour confirmer et après les explications

    Actes des Apôtres ; le Disciple pour moi personnellement, Saül de Tarse nommé plus communément Paul a été arrêté par les romains.

    Paul s’explique Actes des Apôtres XXII : 6-9

    « Je faisais route et j'approchais de Damas, quand tout à coup, vers midi, une grande lumière venue du ciel m'enveloppa de son éclat.

    Je tombai sur le sol et j'entendis une voix qui me disait :

    « Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu ? »

    Je répondis :

    « Qui es-tu, Seigneur ? »

    Il me dit alors :

    « Je suis Jésus le Nazôréen, que tu persécutes. »

    Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui me parlait. »

    Paul est toujours retenu par les romains dans la forteresse de Jérusalem. Ananie le Grand Prêtre qui tient le rôle de Roi, ou de nos jours Président, du peuple hébreu vient voir le gouverneur en compagnie d’un certain avocat du nom de Tertullus.

    Actes des Apôtres XXIV : 4-5

    « Mais pour ne pas t'importuner davantage, je te prie de nous écouter un instant avec la bienveillance qui te caractérise.

    Cet homme, nous l'avons constaté, est une peste : il suscite des désordres chez tous les Juifs du monde entier, et c'est un meneur du parti des Nazôréens. »

    Pour terminer les confirmations afin que mes explications soient claires.

    Paul est présenté devant le roi Agrippa qui gouverne la Palestine.

    Comme vous l’avez remarqué je critique toute la chrétienté car cette religion, première religion mondiale, qui a ses fondamentaux dans la religion hébraïque, accepte les « Livres Sacrées » de cette dernière et en réfute en action le contenu comme ce commandement :

    « Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessous de la terre, »

     alors que les fidèles, ces ouailles trompées, se signent et se prosternent devant un morceau de bois en forme de croix ou devant un crucifix, cette croix avec un humain sculpté, fixé dessus ou encore devant une statue représentant une femme avec un nourrisson dans les bras, tous ces actes étant des gestes d’idolâtrie.

    Comme je ne veux pas faire comme tous ces humains sur Internet, vous parlant de la Bible et de Jésus-Christ avec cet « Esprit-Saint » pour votre enseignement, vous entraînant sur une voie que je considère mauvaise, je dois impérativement chercher dans ma propre bibliothèque, mais aussi sur Internet avec tous les ouvrages qui sont en ligne, afin que pour éviter de vous tromper, je sois le plus près possible de la vérité.

    En effet je suis un « Païen », mais croyant en un Dieu unique qui est le même que celui de tous les humains, sans exception de race, de couleur de peau, de langage, ce Dieu universel que les chrétiens nomment vulgairement « Dieu » alors qu’il a un « Nom » que les humains ont déclaré tabou, voilà pourquoi je le nomme EL-SHADDAÏ comme Abraham et ce Dieu, il faut le chercher, c’est ce que j’ai fait, et moi aujourd’hui, je certifie que je le connais bien et ses bienfaits sont fantastiques, alors vous mes semblables, il est important pour moi que je vous le fasse connaître pour que vous aussi vous touchiez un peu du doigt le « Paradis terrestre »  par un équilibre spirituel et une merveilleuse espérance de « Vie » sur cette Terre dont le Roi et le gestionnaire sera Jésus le Nazaréen, comme son Père El-Shaddaï  l’a annoncé à tous les humains de la Terre par les prophètes et les prophéties, et ce Dieu unique jamais, je dis bien jamais ne ment !

    Ainsi mes semblables humains  quand j’écris pour vous montrer le chemin de l’esprit qui mène à El-Shaddaï, pour ne pas vous abuser je cherche le contexte, l’historicité qui viendrai fortifier mes commentaires bibliques, pour vous prouver la véracité de ce que je vous écris, qui vous permettront, après votre propre réflexion, raisonnement, car El-Shaddaï nous laisse complètement libre de nos pensées et actions, de reconnaître que l’explication a été faite avec un « esprit sain » et vous tourner spirituellement vers ce Dieu seul et unique, ce Dieu Shaddaï, en le priant, le glorifiant et en acceptant de mettre en pratique ses Lois et Préceptes ainsi que les Enseignements de son fils unique, Jésus le Nazaréen, Jésus-Christ pour les chrétiens.

    Lectrices et Lecteurs, je sais que l’enseignement ci-dessus je l’ai déjà écrit, et que je me répète comme les vieux, en un mot je radote, ce qui est une chose normale à mon âge avancé, mais, vous vous êtes aperçus que j’étais loin de divaguer, et tout ce que j’écris pour vous, je le fait avec l’arrière-pensée que vous recherchiez et trouviez ce Dieu unique et que vous aussi vous bénéficiez de l’amour de cet Être Suprême et de tous ses bienfaits pour que vous viviez votre reste de temps sur cette Terre dans le bonheur et la joie, pas besoin d’avoir un gros portefeuille ou être propriétaire, sachant très bien qu’un peu d’argent aide à mieux vivre mais ne rend pas forcément heureux. Si vous travaillez, que vous pouvez remplir un peu votre assiette midi et soir, que vous avez le toit et le vêtement, alors vous pouvez être heureux sur cette Terre car EL-SHADAÏ sait que tout cela est une nécessité et ce Dieu prend soin de ses « Enfants ».

    Revenons à la Bible et aux Actes des Apôtres !

    Juste avant ce petit interlude explicatif de ma façon de voir la vie avec vous, mes semblables, j’eus posé quelques versets Bibliques nommément Jésus le Nazôréen, sur lequel je reviendrai après un peu d’histoire pour situer des actions bibliques, qui confirmeront que le terme « Chrétien » n’existait pas à l’heure de l’écriture des Évangiles et des Actes des Apôtres, car le nom donné aux humains qui se faisaient baptisés pour suivre les enseignements de Jésus le Nazôréen plus les Lois et Préceptes indéfectible de son Père EL-SHADDAÏ, étaient des messianistes ou des Nazôréens voire aussi Nazarénien, Nazaréen.

    Le terme  « messianiste » employé avec certitude pour désigner les nouveaux baptisés, -- voir les écrits d’Hégésippe écrivain messianiste du deuxième siècle, ainsi que ceux de l’écrivain romain, qui en réalité était hébreu, contemporain du Disciple Saül de Tarse nommé Paul, du nom de Flavius Joseph -- après la mort de Jésus le Nazaréen était justifié car ce vocable désigne le « Messie » en premier, et en second la promesse messianique, qui n’est pas la venue d’un Messie, puisque Jésus le Nazôréen est le « Messie », mais la résurrection de l’humain sur la Terre, c’est-à-dire la victoire sur la mort, celle-ci devant disparaître de la surface de la Terre au « Temps Défini » par EL-SHADDAÏ. N’oublions pas que le temps pour ce Dieu n’est pas le nôtre puisqu’un jour équivaux à environ mille ans.

    Petite histoire

    Dans les Évangiles, plusieurs humains portent le nom de « Jacques ». Il y a Jacques le frère de Jean fils Zébédée surnommé par Jésus le Nazôréen « les fils du Tonnerre », qui fut aussi dénommé le « Majeur », et qui fut responsable de la toute première communauté des « Nazôréens » de Jérusalem. Hérode Agrippa II le fit décapiter en l’an 44 de l’EC.

    La religion chrétienne catholique, au contraire, le voit comme un homme évangélisateur de l’Espagne, Mauritanie, Numidie et qu’il serait revenu à Jérusalem où il fut décapité, comme écrit ci-avant, la cause de celle-ci  aurait été sa responsabilité dans un soulèvement entre Juif et Samaritain.

    Puis il y a Jacques le Petit, le Mineur, le Juste qui est considéré à tort comme « frère de Jésus le Nazôréen », qui est réellement frère avec Matthieu dit Lévi, Jude dit Thaddée et Joseph nommé aussi Joses, Barnabé, Juste, fils de Marie Jacobée, épouse Alphée qui a probablement pris la suite du mouvement des Nazôréens à Jérusalem jusqu’en 62 de l’EC ou il mourut par lapidation et c’est Siméon fils de Cléophas frère de Joseph qui le remplacera.

    L’histoire ne se répète jamais, et pourtant fait étrange, ces Jacques doivent leur mort au Sanhédrin de Jérusalem.

    Revenons au Disciple Saül de Tarse, dit Paul, et d’une partie historique des « Actes des Apôtres » qui nous prouve que tout n’allait pas pour le mieux entre les Disciples et les Apôtres.                                                                                                                                                                                                                                                                                      

    Historiquement il est prouvé que les Apôtres jusqu’à la mort de Jacques Zébédée se côtoyaient et se réunissaient régulièrement à croire que ce Jacques dit le Majeur tenait assez bien les rennes et était écouté de tous, car après sa décapitation rien ne fut plus comme avant et les Disciples et Apôtres se dispersèrent sur tout le Bassin Méditerranéen et les pays limitrophes. Jusqu’en l’an 52 ils se voyaient pour la Pâque, et les dissensions furent tellement importantes à ce mini concile de Jérusalem, nommé aussi concile des Apôtres qui eut lieu entre l’an 52 et avant l’an 58 que le groupe se disloquât définitivement

    Ce n’est pas sans raison qu’il y a quatre évangiles. Ce n’est pas sans raison que vingt ans après la disparition de Jésus le Nazôréen, les Apôtres, réunis en un premier et tumultueux concile, ne purent que constater leurs divergences. Il existait quatre clans ayant chacun son chef.

    Jacques fils de Jacobée et d’Alphée s’en tenait à la Patrie et aux coutumes qui avaient été celles de Jésus le Nazôréen. Celui-ci n’avait rien abrogé de la loi mosaïque, il lui avait simplement donné un sens véritable. Telle est la pensée centrale de ceux qui furent nommés les Nazôréens et quelques trois siècles après les judéo-chrétiens

    Dans le chapitre vingt-et-un des Actes des Apôtres Paul vient à Jérusalem chez Jacques le Petit, Juste ou Mineur :

    « Il est rapporté que lors de son dernier séjour à Jérusalem en l’an 58 de l’EC, Paul a été accueilli très froidement par Jacques le Juste, le « frère du Sauveur » et chef de la communauté des Nazôréens, ainsi que par les anciens. Ceux-ci lui font savoir que, selon des rumeurs, il a enseigné aux juifs de la diaspora l'« apostasie » vis-à-vis de « Moïse », c'est-à-dire le refus de la circoncision de leurs enfants et l'abandon des règles alimentaires juives. Une « rumeur » confirmée par le contenu de ses épîtres, telles qu'elles figurent dans le Nouveau Testament. Jacques et les anciens suggèrent à Paul un expédient qui doit montrer aux fidèles son attachement à la Loi, il doit entamer son vœu de naziréat et payer les frais pour quatre autres frères qui ont fait le même vœu. Puis, ils lui citent les clauses du « décret apostolique » émis pour les chrétiens d'origine païenne, que Paul n'a pas remplies. »

    En effet, Jacques était réputé pour être très strict avec la Loi de « Moïse » qui fait partie des commandements d’EL-SHADDAÏ et qui sont : tu ne mangeras pas un animal avec son sang, c’est-à-dire étouffé, que tu ne saigneras pas, le suivant, tu ne te feras pas d’idoles et tu ne les adoreras pas, et le dernier tu ne commettras pas l’adultère et la fornication. Il fallait ajouter à cela le problème de la circoncision.

    Je continuerai ces écrits bibliques dans le prochain chapitre.

    En attendant je vous laisse à vos vérifications et remarques

    Portez-vous bien !

    Salutations cordiales !

    Sig : JP.G. dit « GRAND-LOUP » ou « GRANDELOUPO »


    votre commentaire
  • Hélène et Constantin le Grand 

     

    Hist. Nom : Jésus le Nazôréen – Ses Enseignements

    Dernières phrases du chapitre précédent.

    Notre Religieux Prince fut assisté par le Dieu qu'il adorait, et l'impie périt dans le piège qu'il avait dressé, si bien qu'on lui peut appliquer ces paroles de l'Ecriture :

    « Il a ouvert une fosse, et l'a creusée, et il tombera lui-même dans la fosse qu'il a. faite, son iniquité retournera contre lui, et ses violences retomberont sur sa tête. »

    La machine s'étant ouverte au temps auquel on s'y attendait le moins, les vaisseaux coulèrent à fond. L'impie tomba le premier comme une masse de plomb avec les soldats qui l'environnaient. L'armée que Dieu avait rendue victorieuse, pouvait chanter alors les mêmes Cantiques que les Israélites avaient chantés autrefois contre Pharaon et dire comme eux :

    « Publions les louanges du Seigneur, dont la gloire a éclaté. Il a jeté dans la mer le cheval, et celui qui était monté dessus. Il a. été mon aide, mon protecteur et mon salut. Qui est semblable à vous entre les Dieux, Seigneur, qui est  semblable à vous ? Votre gloire a paru dans vos saints. Elle a attiré l'admiration, et vous avez fait des prodiges. »

     

    Volet N° II

     

    Éloge de Constantin le Grand

     

    Les passages ci-dessous prouvent le commencement du culte de la croix dans l’armée de Constantin

    « Eusèbe de Césarée, Livre II : Vie de Constantin

    CHAPITRE VII.

    Puissance merveilleuse de la Croix, pour vaincre les ennemis.

    « En tous les endroits, où l'Etendard de la croix paraissait, les ennemis prenaient la fuite. Constantin s'en étant aperçu, le fit porter à la tête des troupes qui commençaient à plier, et à lâcher le pied, et à l'heure-même, elles reprirent courage, et se sentirent animées d'une ardeur toute divine. »

    CHAPITRE VIII.

    Constantin choisit cinquante hommes pour porter tour à tour l'Etendard de la croix.

    « Constantin ayant choisi parmi ses Gardes environ cinquante de ceux qui surpassaient les autres en force de corps, en grandeur de courage, et en piété, il les chargea de garder continuellement l'Etendard, et de le porter tour à tour. Il m'a raconté lui-même ce fait important, longtemps depuis, aux heures de son loisir, et m'en a remarqué une circonstance qui mérite d'être consacrée à la postérité. »

     CHAPITRE IX.

    Circonstance remarquable.

    « Le désordre s'étant mis dans l'armée, au milieu de la chaleur du combat, celui qui portait l'Etendard, eut peur, et le donna à un autre pour éviter le péril. Mais il n'en fut pas sitôt déchargé, qu'il reçut un trait dans le ventre, dont il tomba mort sur le champ, en punition de sa lâcheté et de son infidélité. Celui qui s'était chargé de l'Etendard à sa place, en fut protégé. Quelque quantité de traits que jetassent les ennemis, aucun ne tomba sur lui. C'était une chose merveilleuse à voir, que tous les traits des ennemis demeuraient dans le bois de la Croix, quoiqu'il fût fort étroit, et qu'aucun ne toucha jamais ceux qui portèrent ce signe de notre rédemption. Cette circonstance-là n'est  point de moi, elle est  de l'Empereur, de la bouche duquel je l'ai apprise, après que, par un effet visible de la Puissance divine, il eut gagné les deux batailles, dont je viens de parler, il rangea son armée en bon ordre, et la mena plus avant. »

    J’ai recherché les deux citations bibliques d’Eusèbe de Césarée mais je ne les ai pas trouvés dans nos Bibles confirmant ainsi ce que j’écrivais juste avant le texte de l’encyclopédie Wikipédia.

    Il faut que je vous pose encore quelques textes de cet écrivain chrétien du IVème siècle au sujet de Constantin le Grand.

    Voici comment il en parle

    « Je ne parais pas ici pour y débiter des fables, ni des discours ingénieusement composés à dessein de charmer, comme par le chant des Sirènes, ceux qui me feront l'honneur de m'écouter. Je n'y présente point non plus des fleurs dans des vases d'or, et je n'y apporte point les ornements de l'éloquence pour plaire à ceux qui les recherchent par une vaine curiosité. J'aime mieux suivre l'avis des Sages, et exhorter tout le monde à s'éloigner des grands chemins, et à éviter la foule du peuple. Je viens faire par une nouvelle méthode le Panégyrique de l'Empereur.{ panégyrique : discours à l’éloge de …} Quelque presse qu'il y ait autour de moi, je tiendrai une route qui n'a été battue de personne, et où il n'est pas permis d'entrer sans s'être lavé les pieds.

    Ceux qui n'ont qu'une Rhétorique de Collège, tachent de plaire au peuple par des narrations puériles. Mais, ceux qui sont instruits des mystères de la sagesse savent faire un meilleur choix. Ils préfèrent les vertus Chrétiennes de l'Empereur, à ses vertus purement humaines, et lui laissent donner de basses louanges par ceux qui n'ont que de bas sentiments.

     Constantin ayant heureusement réuni en sa personne la sagesse sacrée, et la sagesse profane, la science de l'Eglise qui se rapporte au service de Dieu, et la science du monde qui tend à l'utilité des hommes, celle-ci pourra être louée en d'autres assemblées comme une science qui est en effet fort louable, et utile à la société civile, bien qu'elle soit de beaucoup inférieure à la science de l'Église. Mais ceux qui ont le droit d'entrer dans le Sanctuaire ne doivent parler en présence des fidèles, que des vertus surnaturelles de l'Empereur.

    Que les fidèles préparent donc leurs oreilles pour écouter les mystères, qu'ils ouvrent leurs cœurs pour les recevoir, et qu'ils les étendent avec le mouvement d'une joie céleste. Nous suivons des Oracles rendus non par une fureur aveugle, mais par l'Esprit saint. Et ces Oracles-là nous donnent l'idée véritable de l'Empire absolu que Dieu exerce sur tous les êtres, de l'Empire légitime que notre Prince exerce sur nous à l'Imitation de Dieu, de la domination injuste que les Tyrans avaient usurpée, et des différents effets de ces différentes manières de gouverner. »

    Voici un éloge d’un Évêque qui laisse à réfléchir, car comparer un humain, fut-il Empereur, à EL-SHADDAÏ, Dieu pour la chrétienté, est quelque chose de blasphématoire pour cet Être Suprême et de déshonorant, mais en plus la vanité va jusqu’à placer cet humain au même niveau égalitaire que ce Dieu unique.

    Je continue avec les écrits d’Eusèbe Évêque de Césarée

    « C'est de sa main que nôtre Empereur très chéri de Dieu, a reçu la souveraine puissance, pour gouverner son État, comme Dieu gouverne le monde. Le Fils unique de Dieu règne avant tous les temps, et régnera après tous les temps avec son Père. Notre Empereur qui est aimé par Jésus-Christ, règne depuis plusieurs années par un écoulement, et une participation de l'autorité divine. Le Sauveur attire au service de son Père, le monde qu'il gouverne comme son royaume, et l'Empereur soumet ses sujets à l'obéissance de Jésus-Christ. Le Sauveur commun de tous les hommes chasse par sa vertu divine, comme un bon Pasteur, les puissances rebelles qui volent dans l'air et qui tendent des pièges à son troupeau. Le Prince ( ici l’empereur Constantin ) qu'il protège, défait avec son secours les ennemis de la vérité, les réduit à son obéissance, et les condamne au châtiment qu'ils méritent. »

    « Dieu a multiplié de la sorte les années, et la postérité de notre très pieux Empereur, et fait fleurir son règne avec la même vigueur, que s'il ne faisait que de commencer. Il a préparé lui-même la cérémonie que nous célébrons, quand il lui a accordé la victoire sur ses ennemis, et qu'il l'a proposé à son siècle, comme un modèle très accompli de piété. Cet Empereur gouverne par les Princes ses enfants, les sujets les plus éloignés de sa capitale, comme le Soleil éclaire de ses rayons les peuples les plus éloignés de sa sphère. Il nous a fournis nous autres, qui habitons l'Orient, à la conduite d'un fils tout à fait digne de lui, il a donné d'autres peuples au second, et d'autres au troisième. Ce sont comme autant d'effusions qu'il fait de sa lumière, pour éclairer les sujets qui habitent les Provinces. Il a attaché les quatre Césars au char de l'Empire, qu'il conduit lui-même par la sagesse, et par le moyen duquel il parcourt l'univers, l'honore et le réjouit de sa présence. Il lève les yeux au ciel, pour y chercher l'idée de la domination, qu'il exerce sur la terre. Il garde dans l'étendue de ses Etats, la même forme de gouvernement, que Dieu garde dans tout l'univers. Il use du droit que Dieu a accordé à l'homme seul, d'imiter son pouvoir Monarchique. »

    « Notre Empereur très-chéri de Dieu jouit dès cette vie de cette espérance. II est paré des vertus qui sont comme des ruisseaux qui coulent de cette source inépuisable. Il a la raison, la sagesse, et la bonté par la participation de la raison éternelle, de la sagesse incréée, de la bonté infinie. Il est juste, tempérant, et vaillant par la justice, par la tempérance, et par la vaillance que Dieu lui a communiquée. Il mérite avec justice le titre d'Empereur puis qu'il imite autant qu'il peut le maître des Empereurs, et qu'il tâche de gouverner son Etat avec une justice qui ait quelque rapport à celle avec laquelle Dieu gouverne l'Univers. »

    « Avouons-donc qu'il n'y a point d'autre Empereur que le nôtre, puisqu'il n'y en a point qui soit libre comme lui, qui méprise les plaisirs, et se prive même de ceux qui sont innocents, et légitimes. Il est maître de sa colère et de son courage. Il est vainqueur non seulement des ennemis étrangers dont il a dompté l'orgueil, mais des domestiques, et de ses propres mouvements dont il a réprimé la violence, il imite Dieu comme son modèle, et le représente comme un miroir. Il représente la tempérance, la justice, la valeur, la pièce, la sagesse dont Dieu lui a donné et le commandement, et l'exemple. Il sait que les vertus qu'il possède, sont des dons du Ciel. Il porte seul la robe de pourpre pour marque de son autorité, et mérite seul d'avoir cette autorité parce qu'il implore jour et nuit le secours du Père céleste, et qu'il brule du désir de parvenir à son Royaume. »

    Je ne vous ai écrit qu’une petite partie des éloges faites à Constantin le Grand par un Évêque de l’époque qui fut un écrivain et historien important et qui se nomme Eusèbe de Césarée, 265 – 339, le même qui avec Constantin le Grand, au Concile de Nicée en 325, choisirent les Livres du premier Canon Biblique, Ancien et Nouveau Testament.

    Le culte de la croix était dans les armées de Constantin, mais ce culte est arrivé dans le civil beaucoup plus tard. Il fallut attendre l’an 326, 327. Voici les faits reportés par les historiens.

    Hélène mère de Constantin le Grand désira faire un pèlerinage en Palestine en l’an 325. Elle est à l’origine de l’histoire de la « Vraie Croix ». Arrivé sur les lieux anciennement du Golgotha, appelé à l’époque lieu du crâne était érigé un Temple à Vénus construit sous Hadrien. Hélène fit détruire ce monument pour y construire une Basilique en lieu et place.

    L’histoire dit que c’est dans les décombres qu’elle trouva des bois qui étaient ceux du crucifiement de Jésus le Nazaréen avec les deux brigands. A partir de ce moment plusieurs légendes naquirent. L’une dit qu’Hélène aurait reconnu la « Vraie Croix » grâce au titulus qui fut fixé sur le xylon ou le crux en latin. L’autre vient de Rufin d’Aquilée qui conte les circonstances de la découverte de cette « Vraie Croix »

    « Hélène vint à Jérusalem, inspirée par Dieu. Un signe céleste lui indiqua le lieu qu’elle devait creuser. Elle en retira trois croix, celle du Christ et celles des deux larrons. Hélène demeura perplexe car comment reconnaître parmi elles le bois sur lequel Jésus avait subi sa douloureuse agonie ? Macaire, l’évêque de Jérusalem, qui assistait l’impératrice dans ses recherches, demanda qu’on amenât sur une civière une femme mourante. Au contact de la première croix, la moribonde demeura insensible : la seconde croix elle aussi, ne produisit aucun effet, mais à peine la femme eut-elle touché la troisième qu’aussitôt elle se leva et se mit à marcher avec entrain et à louer Dieu. Ce miracle permit ainsi de distinguer la vraie croix. Hélène fit trois parts de cette croix, l’une destinée à Jérusalem, la seconde à Constantinople, la troisième à Rome. »

    Le culte de la « Vraie Croix » prit son envole après ce pèlerinage et avec, l’extension de ce signer, qui avait déjà commencé un siècle plus tôt en Afrique du Nord.

    Comme j’écris sur la crucifixion de Jésus le Nazaréen faisons un petit rappel historique grâce aux encyclopédies Wikipédia et Larousse.

    « Nous savons grâce à l'archéologie, et aux textes antiques comment se déroulait le supplice du crucifiement. Le condamné était d'abord attaché ou cloué par les poignets, et non par la paume des mains, à une traverse de bois, stauros en grec, patibulum en latin. Puis cette traverse était fichée dans un pieu vertical, en grec xylon, c'est-à-dire bois, et en latin crux ou furca, moins élevé qu'on ne l'imagine en général, les pieds du supplicié touchant presque le sol. Le tout formait ce que les Romains appelaient une crux, d'où l'origine du français « croix ». Nous pensons qu'elle avait la forme d'un T. Le condamné mourait par asphyxie, après plusieurs heures de terribles souffrances car en général les tibias étaient fracturés. Particulièrement douloureux et humiliant, ce genre de mort était, dans l'Empire romain, réservé aux esclaves et aux non-citoyens.

    À partir du IVème siècle, l'Empire romain étant devenu chrétien, ce supplice fut abandonné car il ne convenait plus à un Empire se réclamant officiellement d'un homme ayant été exécuté de cette manière.

    On oublia donc les circonstances réelles de la mort du Christ, et l'image de la « croix » ou « Tau » se modifia pour devenir  le croisement de deux bois à l’équerre formant une croix et en ajoutant l’effigie de Jésus-Christ dessus ce qui devient un crucifie, couramment représenté dans les églises chrétiennes. En outre, la traduction latine de la Bible, la Vulgate, ayant été faite après la disparition de ce supplice, cette translation ne comprend plus les termes employés par le texte grec et traduit stauros par crux, et xylon par lignum, qui signifie « bois ». D'où l'image courante représentant Jésus en train de porter sa croix. En réalité, le condamné ne portait la plupart du temps que le patibulum. »

    Ce rappel historique étant fini continuons

    Pour ce jour je vous laisse à votre réflexion, votre raisonnement.

    Portez-vous bien et prenez soins de votre maisonnée en accord avec les Lois d’EL-SHADDAÏ et les Enseignements de Jésus le Nazaréen !

    Salutations cordiales à Tous !

    Sig : JP.G. dit « GRANDELOUPO »


    votre commentaire
  • Vestige du Pont de Milvius

    Hist. Nom : Jésus le Nazôréen – Ses Enseignements

     

    Volet N° I

     

    Par une bataille une religion nait officiellement

     

    Avant toute chose je suis considéré par la religion chrétienne comme faisant partie des « Païen », situation que je suis fier de portée.

    Je reconnais que depuis un certain nombre d’années que je rédige, pour vous, des textes sur les religions et particulièrement sur la plus importante du globe terrestre, le christianisme, je ne le fais pas à la manière de mes semblables d’Internet, car mon but n’est pas d’avoir beaucoup de Lectrices et Lecteurs qui soit en accord avec moi, ce qui m’amènerait un nombre certain de commentaires, mais plutôt que l’humain qui vient me lire se remette en question en abandonnant en premier la religion idolâtre dont il fait partie, je parle de toute la chrétienté sans aucune exception, de la religion musulmane qui adore un humain et une pierre enchâssée dans un quadrilatère se trouvant à la Mecque, voilà pourquoi tout musulman doit se tourner au moment de sa prière vers cette ville, et les religions hindous et bouddhistes avec leurs statues de pierre représentant leurs Dieux.

    Ce que je transcris, je le fais pour que mes semblables trouvent le sentier qui mène vers le Dieu seul et unique, celui dont le nom est consigné sept fois dans la Genèse, et était connu d’Abraham et sa descendance jusqu’à Moïse, ce Dieu qui porte le nom d’EL-SHADDAÏ, Dieu au-dessus des Montagnes.

    La chrétienté veut le nier, mais il ne faut pas oublier que cette religion est un embryon du Judaïsme, et que le protestantisme est un embryon de la chrétienté occidentale, quant à l’orthodoxie cela est due à une scission de la chrétienté en deux blocs en 1054 au sujet du « filioque » qui fut l’excuse pour avoir l’Église d’Orient, orthodoxe, et l’Église d’Occident, catholique.

    Je voulais essayer d’écrire comme mes semblables d’Internet, mais cela ait une impossibilité puisque je dénonce l’idolâtrie religieuse de tout bord, ainsi que son hypocrisie.

    Donc, à tout point de vue, je préfère avoir un nombre de visites limités, mais avoir des humains qui réfléchissent, raisonnent et qui se transforment pour être les « Enfants » de ce Dieu unique, ce Dieu SHADDAÏ, son fils unique Jésus le Nazaréen ou Nazôréen qui sera notre Roi sur la Terre au moment voulu par son Père EL-SHADDAÏ, et qui est notre médiateur pour le moment car il nous représente dans les Cieux.

    Cette mise à jour importante étant faite, ce qui permet un respect mutuel, je reprends le cours normal des écritures. 

    Qu’est-ce-que le Nouveau Testament nous enseigne ?

    Il y a l’Enseignement de Jésus le Nazaréen, et l’enseignement des Apôtres et Disciples tel que Jean, Pierre ou Jacques, puis Luc et Paul.

    Comme nous le savons les Évangiles ont été remaniés par des gens lettrés et des copistes peu scrupuleux qui estimaient que leurs idées étaient meilleures que l’original. Il nous reste deux codex datant du IVème siècle et un autre du Vème siècle. Malheureusement ces copies que l’on considère comme des originaux sont déjà des « Livres » qui ont été remaniés par des retranchements, des ajouts, des tournures de phrases et autres.

    Des exemples ce n’est pas ce qui manque !

    Le plus flagrant est celui de Jésus où fut accolé le nom de Christ à la place de Messie ou de Oint.

    Comment cela s’est produit ?

    Toujours se reporter par l’esprit à l’ère historique !

    Nous sommes au début du IVème siècle, trois cents ans se sont écoulés depuis le décès de Jésus le Nazaréen par la torture romaine de la crucifixion. Le christianisme de l’époque ne représente que cinq pourcent de la communauté religieuse et a du mal à décoller, même avec des adeptes de la haute bourgeoisie de tout le Bassin Méditerranéen.

    Constantin le Grand vient de gagner une grande victoire au Pont de Milvius.

    Nous sommes en l’an 312 de l’EC. Une rivalité importante a lieu entre Maxence et Constantin.

    Wikipédia conte :

     « Le conflit prend sa source dans l'opposition entre les deux Césars de l'Ouest qu'étaient Constantin et Maxence. Le premier, fils de l'empereur Constance Chlore, règne depuis la mort de celui-ci en 306 de l’EC sur les provinces de l'ouest de la Gaule et la Bretagne. Le second est le fils du Tétraque Maximien et le gendre de Galère. Les deux hommes ont également un lien de parenté direct, puisque Constantin était depuis 307 l'époux de Fausta, sœur de Maxence.

    À la mort de Constance le 25 Juillet 306, les troupes de Constantin le proclament Auguste le 28 Octobre 306. Le titre d'empereur n'était cependant pas héréditaire à cette époque, et c'était Maxence qui à Rome avait les faveurs pour la succession. Celui-ci se fait proclamer Auguste et rallie toute l'Italie à sa cause, tout en accusant Constantin de rébellion et de parricide. À l'Est, les deux autres tétrarques Licinius et Maximin Daïa s'opposent pour le contrôle de la partie orientale de l'empire.

    À la mort de Maximien en 310 de l’EC, qui se suicide à Marseille, et après celle de Galère en  l’an 311, le conflit armé devient inévitable entre les deux empereurs. Après avoir scellé une alliance avec Licinius qui épouse sa demi-sœur Constantia, Constantin part à la conquête de l'Italie en 312 de J-C.

    Ce n'est que lorsque les armées de Constantin arrivent aux environs de Rome que Maxence sort à sa rencontre. Il dispose des cohortes prétoriennes, et probablement d'autres troupes de protection de la ville, telles que les vigiles. Les deux armées s'affrontèrent à Saxa Rubra, les Roches rouges, sur la Via Flaminia, à une dizaine de kilomètres au nord-est de la capitale. Maxence choisit de combattre devant le Pont Milvius, un pont de pierre auquel a succédé l'actuel Ponte Milvio, appelé aussi Ponte Molle, et qui surplombe le Tibre. La possession de ce pont était essentielle pour Maxence, car il pouvait craindre que le Sénat romain donne sa faveur à quiconque tiendrait la route de Rome.

    C'est peu avant le début de la bataille que Constantin déclara avoir eu une vision, qui lui apparut sous la forme d'un chrisme, symbole formé de la conjonction des lettres grecques  Chi et Rho, XP, soit les deux premières lettres du mot Christ. Constantin vit ou entendit également  en latin In hoc signo vinces  — Tu vaincras par ce signe -- Bien que païen, Constantin décida de faire apposer ce symbole sur le bouclier de ses soldats. Cette vision est rapportée par l'historien chrétien Eusèbe de Césarée, qui prétend l'avoir apprise de la bouche même de Constantin.

    Des spéculations basées sur certains témoignages de l'époque, et reprise par les médias, ont postulé qu'il pourrait s'agir de l'observation lointaine de l'explosion d'un chapelet de météorites ayant creusé les lacs annulaires du cratère de Sirente, dans les Abruzzes. La simultanéité des deux évènements n'a cependant jamais pu être confirmée.

    Dépassé en nombre, Eusèbe de Césarée et d'autres commentateurs estiment le rapport de forces de 4 à 10 contre 1, Constantin fit preuve de ses talents de général et commença à repousser les troupes ennemies vers le Tibre. Alors que Maxence se repliait vers Rome en traversant un pont mobile fait de bateaux alignés, ses ingénieurs pris de panique sectionnèrent les attaches de celui-ci. L'empereur et plusieurs centaines d'hommes se noyèrent. »

    Maintenant voyons comment un écrivain chrétien peint ce fait historique, je parle des écrits d’Eusèbe de Césarée. De part ces écrits, nous voyons que l’Enseignement de Jésus le Nazôréen est bien loin de la pensée humaine, mais que la glorification d’un humain était important et déjà au début de ce quatrième siècle bien établi. Ces écrits d’Eusèbe de Césarée en sont une preuve.

    Eusèbe de Césarée Livre I : Vie de Constantin le Grand

    CHAPITRE XXVII.

    Constantin se résout à n'adorer qu'un seul Dieu.

    Comme il était persuadé qu'il avait besoin d'une puissance plus considérable et plus invincible que celle des armées, pour dissiper les illusions de la magie dans lesquelles Maxence mettait sa principale confiance, il eut recours à la protection de Dieu. Il délibéra d'abord sur le choix de celui qu'il devait reconnaître. Il considéra que la plupart de ses prédécesseurs, qui avaient adoré plusieurs Dieux et qui leur avaient offert de l'encens et des sacrifices, avaient été trompés par des prédictions pleines de flatterie //Après avoir longtemps médité toutes ces raisons, il jugea que c'était la dernière de toutes les extravagances d'adorer des Idoles, de la faiblesse et du néant desquelles il avait des preuves si convaincantes, et il se résolut d'adorer le Dieu de Constance son père.

    CHAPITRE XXVIII.

    Vision de Constantin le Grand

    Constantin le Grand implora la protection de ce Dieu, le pria de se faire connaître à lui, et de l'assister dans l'état où se trouvaient ses affaires. Pendant qu'il faisait cette prière, il eut une merveilleuse vision, et qui paraîtrait peut-être incroyable, si elle était rapportée par un autre. Mais personne ne doit faire difficulté de la croire, puisque ce Prince me l'a racontée lui-même longtemps depuis, lorsque j'ai eu l'honneur d'entrer dans ses bonnes grâces, et que l'événement en a confirmé la vérité. Il assurait qu'il avait vu en plein midi une croix lumineuse avec cette inscription.  « Par ce signe tu vaincras », et qu'il fut extrêmement étonné de ce spectacle, de même que ses soldats qui le suivaient.

    CHAPITRE XXIX.

    Songe de Constantin.

    Cette vision fit une si sorte impression dans l'esprit de Constantin qu'il en était encore tout occupé la nuit suivante. Durant son sommeil le Sauveur lui apparut avec le même signe qu'il lui avait montré en l'air durant le jour, et lui commanda de faire un Etendard de la même forme, et de le porter dans les combats pour se garantir du danger.

    CHAPITRE XXX.

    Constantin fait faire un étendard en forme de croix.

    Constantin s'étant levé dès la pointe du jour raconta à ses amis le songe qu'il avait eu, et ayant envoyé quérir des Orfèvres, et des Lapidaires, il s'assit au milieu d'eux, leur proposa le dessein et la figure du signe qu'il avait vu, et leur commanda d'en faire un semblable, enrichi d'or, et de pierreries.

    CHAPITRE XXXI.

    Description de l'Etendard fait en forme de croix.

    J'ai vu l'Etendard que les Orfèvres firent par l'ordre de ce Prince, et il m'est  aisé d'en décrire ici la figure. C'est  comme une pique, couverte de lames d'or, qui a un travers en forme d'Antenne qui fait la croix. Il y a au haut de la pique une couronne enrichie d'or et de pierreries. Le nom de notre Sauveur est  marqué sur cette couronne par les deux premières lettres, dont la seconde est  un peu coupée. Les Empereurs ont porté depuis ces deux mêmes lettres sur leur casque. Il y a un voile de pourpre attaché au bois qui traverse la pique. Ce voile est  de figure carrée, et couvert de perles, dont l'éclat donne de l'admiration. Comme la pique est  fort haute elle a au bas du voile le portrait de l'Empereur et de ses enfants, fait en or jusqu’ à demi-corps seulement. Constantin s'est  toujours couvert dans la guerre, de cet Etendard comme d'un rempart, et en a fait faire d'autres semblables pour les porter dans toutes ses armées.

    CHAPITRE XXXVII

    Défaite de Maxence.

    La compassion que Constantin le Grand eut de leur misère lui mit les armes entre les mains contre celui qui en était l'auteur. Ayant imploré la protection de Dieu, et du Sauveur son Fils unique. Il fit marcher son armée sous l'Etendard de la croix à dessein de rétablir les Romains en possession de leur ancienne liberté. Maxence mettant sa confiance dans les illusions de la magie plutôt que dans l'affection de ses sujets, n'osa sortir de Rome. Mais il mit des garnisons dans toutes les Villes dont il avait opprimé la liberté, et plaça des troupes en embuscade sur les passages. Constantin dont Dieu favorisait l'entreprise força aisément toutes ces troupes, et entra jusques au cœur de l'Italie.

     CHAPITRE XXXVIII.

    Mort de Maxence.

    Dieu qui ne voulait pas que Constantin fut obligé de mettre le siège devant Rome pour se rendre Maître de Maxence, le lui amena hors des murailles avec des chaînes invisibles. Il fit voir la vérité du miracle, qui passe pour une fable dans l'esprit des incrédules, bien qu'il ne soit point révoqué en doute par les Fidèles, et qu'il avait autrefois opéré à contrario et son armée.

    Ce Tyran ayant été mis en fuite par les troupes de Constantin, qui était favorisé de la protection du ciel, il voulut passer un pont, où il avait préparé une machine pour surprendre son ennemi. Notre Religieux Prince fut assisté par le Dieu qu'il adorait, et l'impie périt dans le piège qu'il avait dressé, si bien qu'on lui peut appliquer ces paroles de l'Ecriture :

    « Il a ouvert une fosse, et l'a creusée, et il tombera lui-même dans la fosse qu'il a. faite, son iniquité retournera contre lui, et ses violences retomberont sur sa tête. »

    La machine s'étant ouverte au temps auquel on s'y attendait le moins, les vaisseaux coulèrent à fond. L'impie tomba le premier comme une masse de plomb avec les soldats qui l'environnaient. L'armée que Dieu avait rendue victorieuse, pouvait chanter alors les mêmes Cantiques que les Israélites avaient chantés autrefois contre Pharaon et dire comme eux :

    « Publions les louanges du Seigneur, dont la gloire a éclaté. Il a jeté dans la mer le cheval, et celui qui était monté dessus. Il a. été mon aide, mon protecteur et mon salut. Qui est semblable à vous entre les Dieux, Seigneur, qui est  semblable à vous ? Votre gloire a paru dans vos saints. Elle a attiré l'admiration, et vous avez fait des prodiges. » 

    Vous venez de finir la lecture de ces faits religieux et historiques. Je le fais pour vous mes semblables afin que par vous-mêmes vous trouvâtes ce magnifique « Sentier » qui amène EL-SHADDAÏ dans votre esprit et votre cœur.

    Portez-vous bien en prenant soins de votre maisonnée !

    Salutations cordiales à « Tous » !

    Sig : JP.G. dit « GRANDELOUPO »


    votre commentaire